L'homme au dela du mur

Quand on regarde un film ou qu’on lit un livre, on doit suivre le temps / la temporalité. On doit accepter l’ordre de temps prévu par le réalisateur. Pour regarder une sculpture, on doit prendre le temps de tourner autour pour voir tous les côtés

 

En revanche, la peinture est un écran fixe ; tous les éléments, les images sont visibles en même temps. Il n’y a pas de place pour que le contexte temporel intervienne. Un peinture n’a qu’un seul contexte spatial. Dans ce cas, je dirais que la peinture est permanence. Donc la peinture peut dépasser le temps, ou la peinture n’a pas de temps.

 

Ce travail raconte une histoire que j’ai créée. Comme dans un film, ce sont des images issues des scènes. Toutes les images sont des éléments d’une histoire. Mais j’ai arrangé les images dans un ordre de temps différent, aléatoirement et avec improvisation.

 

Mon travail utilise une méthode numérique. Le spectateur interagit avec l'image d'une manière qui traite divers éléments et différentes couches de l'écran Photoshop. En d'autres termes, le spectateur devient l'éditeur de ce récit. Je ne fournis que des images et des titres et c'est leur travail de créer la narration.

 

Quand des gens regardent ce travail, ils créent une nouvelle histoire (une histoire personnelle) avec ces images. Il n’y a pas de bonne réponse pour interpréter ce projet. J’espère que chacun aura un sentiment différent, contrairement a un film ou un livre qui provoquent un effet commun à tous.